5 bonnes raisons de participer à un salon en 2024

Et si j’exposais en 2024 ?

Depuis la fin de l’épidémie de Covid, les salons retrouvent des couleurs avec des fréquentations en hausse et un renouveau visible. Après une longue période de repos forcé, visiteurs et exposants sont en effet désireux de se retrouver physiquement pour découvrir de nouveaux produits ou services, prendre la température de leur secteur ou partir à la recherche des tendances du moment.

Cette année encore, vous vous interrogez : j’y vais, j’y vais pas ?

Voici 5 bonnes raisons pour franchir le pas et exposer en 2024, c’est parti !

1. Développer mon business 

C’est toujours mieux en le disant : le nerf de la guerre de la participation à un salon reste souvent d’aller chercher de nouveaux clients.

Et pour que cette quête soit couronnée de succès, il est préférable d’identifier précisément votre cible :

  • Souhaitez-vous toucher les professionnels ? les consommateurs ?
  • Recherchez-vous une clientèle locale, régionale, nationale ou internationale ?

Les salons qui vous correspondent ne seront évidemment pas les mêmes selon les réponses à ces questions mais sachez qu’il y aura toujours un salon adapté à votre stratégie.

Imaginons que vous êtes une jeune marque de cosmétique naturelle fabriquée en France soucieuse de développer son chiffre d’affaires. Vous disposez d’un site Internet e-commerce mais vous manquez de visibilité et vous avez envie de faire découvrir physiquement vos produits. Focus sur les pistes dont vous disposez :

Stratégie des petits pas 

Visez local ! Il existe sans aucun doute dans votre ville, département ou région un salon thématique en lien avec votre activité. Il sera un point de départ pour affiner la présentation de vos produits ou services, rôder le discours et vous entraîner à l’endurance d’un salon. Il aura aussi l’avantage d’être plus abordable. Revers de la médaille, votre portée sera en revanche plus limitée.

Think big !

Vous êtes en capacité de livrer magasins et distributeurs, direction les salons pros ! Vous y rencontrerez un public d’acheteurs de centrales, de distributeurs, de boutiques, de sites Internet, de journalistes, d’influenceurs… Un rendez-vous parfait pour trouver des revendeurs et/ou distributeurs et marquer votre empreinte dans le secteur. Veillez à faire le tour de tous les coûts de participation car les salons nationaux impliquent souvent des coûts logistiques qui viennent s’ajouter au coût du stand.

2. Gagner en visibilité 

Cela va de pair avec le développement de votre chiffre d’affaires. Exposer, c’est s’exposer !

Participer à un salon, c’est prendre la parole tant au sein des acteurs de son secteur, de sa région ou commune… qu’auprès des visiteurs du salon. En étant présent, vous multipliez les points de contact, tissez votre toile (cf alinéa 3) et occupez le terrain. Ne soyez pas avare dans la distribution de vos cartes de visite, flyers et catalogues qui doivent être diffusés sans modération.

Vous êtes dans la place certes mais il est important de vous démarquer avec les leviers qui sont les vôtres en salon comme par exemple l’agencement de votre stand, la fluidité de votre discours et la qualité de votre relation commerciale.

Pensez aussi à utiliser les outils proposés par les organisateurs. Il peut s’agir de concours ou prix qui récompensent l’innovation, votre politique responsable ou encore l’audace, l’originalité… il vous suffit le plus souvent de remplir un dossier d’inscription et d’envoyer quelques échantillons. Des espaces publicitaires sont aussi proposés aux exposants, comme des insertions dans l’annuaire ou des supports digitaux tels que bannière Web, newsletter, posts Instagram… ceux-ci vous permettent d’augmenter votre visibilité.

Last but not least, en communiquant en amont sur votre participation au salon via vos réseaux sociaux et autres supports de communication, vous augmentez aussi vos chances de faire venir vos clients et abonnés actuels, ce qui est évidemment toujours un plus !

3. Réseauter

Les salons offrent d’excellentes opportunités de réseautage.

Fabricants, prestataires de services, acheteurs, distributeurs, influenceurs, journalistes, élus… les salons regorgent d’acteurs qui peuvent vous aider à vous faire connaître, distribuer, vendre, acheter… bref des contacts qualitatifs intéressants pour votre carnet d’adresses d’entrepreneur.

Vous établirez probablement des liens avec vos voisins de stand et c’est tant mieux ! Ces liens sont importants pour le quotidien du salon et aussi parce que vos voisins ont sans aucun doute plein de conseils à vous apporter.

Comme le dit l’adage chinois, « Lorsque les hommes travaillent ensemble, les montagnes se changent en or » !

De plus, n’hésitez pas, si vous en avez le temps, à vous rendre dans les évènements et conférences organisés par le salon, ils sont souvent prétextes à s’informer, récolter des contacts qui peuvent vous être utiles dans le futur. Accordez-vous ce moment (qui est aussi un luxe lorsqu’on est exposant) pour prendre du recul sur votre activité.

4. Avoir une longueur d’avance

Être exposant à un salon, c’est aussi prendre le pouls de son marché : observer les concurrents, leur discours commercial, leurs nouveautés, collecter leurs supports de communication (et leurs tarifs !) pour alimenter votre veille concurrentielle. C’est aussi faire le plein d’informations informelles auxquelles vous n’auriez pas accès sans votre présence.

A noter que dans les salons professionnels, vous aurez accès gratuitement à une sélection de titres de la presse pro et grand public du secteur, des sources d’informations qu’il est toujours intéressant d’exploiter au même titre qu’assister aux conférences (cf alinéa 2).

Les salons sont évidemment riches pour nourrir votre veille et cela est valable que vous soyez exposant ou visiteur.

5. Capter le terrain

L’intérêt des salons réside aussi bien évidemment dans ses échanges.

Quand les grandes marques font des pieds et des mains pour récolter des avis consommateurs, vous disposez dans un salon d’un véritable focus group à ciel ouvert ! Les commentaires des visiteurs qui viennent sur votre stand sont en effet une mine d’or pour affiner votre discours et peut être même préparer votre prochain développement de produits ou de services ! Lorsqu’ils sont positifs, les commentaires sont aussi la meilleure publicité qu’on puisse vous faire : « il est génial votre produit, je m’en sers tous les jours ! »… Des arguments qui font mouche pour les autres visiteurs !

N’hésitez pas à interroger les visiteurs sur leur perception de votre marque, de vos produits/services et aussi, plus généralement, sur le salon, sa fréquentation… En tant qu’exposant, vous n’aurez probablement pas le temps d’arpenter toutes les allées d’exposition. Vous pourrez ainsi facilement compléter votre vision de l’évènement.

Avoir l’information des salons auxquels vos clients se rendent peut aussi vous permettre de connaître d’autres rendez-vous importants du métier et ainsi d’élargir votre terrain de jeu pour le futur.

En conclusion, chiffre d’affaires additionnel, visibilité, réseau, veille et insight conso sont les 5 atouts de votre présence à un salon. Faîtes le point dès à présent de vos objectifs et lancez-vous en activant le mode Test and Learn, vous avez tout à y gagner.

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Je suis Laure Fradin, je mets en place avec vous une stratégie de communication qui vous révèle. Réseaux sociaux, blogging, copywriting, média, salons, évènements… je vous aide à choisir les bons leviers pour augmenter votre notoriété et votre chiffre d’affaires.

Vous avez le savoir-faire, développons ensemble votre faire-savoir.

De l’importance des voeux

A vos vœux, prêts, partez ! Alors que 2023 vit ses dernières heures, peut-être avez-vous déjà commencé à rédiger vos vœux pour vos clients, fournisseurs, partenaires…? Des vœux dont l’importance ne doit pas être sous estimée.

Plus qu’une tradition, la carte de vœux incarne en effet l’entreprise et ses valeurs et ce, à une période, le début de la nouvelle année, où nous remettons les compteurs à zéro, et où nous sommes, par conséquent, plus réceptifs aux messages, résolutions et changements.

Parmi ses atouts, la carte de vœux permet de :

  • repositionner l’humain au cœur des relations professionnelles
  • partager librement une pensée, des valeurs qui vous représentent
  • fixer le cap pour l’année à venir ou au moins, en donner les grandes lignes

On l’oublie peut-être aussi mais elle est prétexte à s’amuser, à laisser parler son inventivité ! La recherche de vidéos, de visuels, la quête d’une citation qui vous inspire ou la rédaction du contenu peuvent se révéler être très ludiques !

Comme toute prise de parole de la marque, l’idéal est de relayer votre carte de vœux sur vos supports de communication, qu’ils soient digitaux (site Web, réseaux sociaux, signatures d’e-mail…) ou hors ligne comme vos journaux internes, courriers, factures…

En 2 mots, amusez-vous ! On n’a pas toujours l’occasion d’avoir ce temps de créativité et d’expression au fil de l’année alors sachons en profiter !

Et puis, gardez en tête que si les vœux ne relèvent pas d’une partie de plaisir pour vous, vous avez toujours la possibilité de faire appel à un professionnel de la communication qui saura vous accompagner dans le choix des mots et des photos.

Bien qu’il n’y ait pas véritablement de règle établie en la matière, il est traditionnellement de rigueur d’adresser ses vœux en janvier. Il est donc encore temps de prendre la plume !

Le Covid-19 va-t’il rebattre les cartes de la consommation ?

Confinement #Jour10

Un peu plus d’une semaine sans magasins dits « non indispensables à la vie du pays », la vie des Français s’organise autour des achats de 1ère nécessité, réalisés essentiellement dans les hyper et supermarchés ou magasins de proximité alimentaires. Le virus gagnant chaque jour du terrain, ces achats s’organisent davantage, sont moins fréquents et tournés vers l’essentiel.

Le Covid-19 est-il une parenthèse pour l’histoire de la consommation ? Ou au contraire un accélérateur de changements ?

Éléments de réponse issus de mes expériences & observations…

Depuis 18 mois, je suis freelance, après plus de 14 ans de salariat. Quel lien avec l’épidémie me direz-vous ? Le télétravail dont on parle beaucoup ces jours-ci, et pas seulement, un changement de paradigme dans ma consommation.

En premier lieu, ma maison qui était jusqu’alors et uniquement mon lieu de vie, est devenue mon lieu de travail à 100%, à la fois pour mon activité de freelance et aussi pour mon activité Airbnb lancée parallèlement. Ces nouveaux projets, couplés à des travaux d’aménagement, ont indubitablement changé mes priorités de consommation.

J’ai ainsi revu ma mobilité au quotidien dans tous mes déplacements. Le vélo a pris une place prépondérante pour mes trajets locaux ; quant à la voiture, elle est dorénavant partagée ou remplacée par le train.

Etant le plus souvent à la maison, mes besoins vestimentaires se sont simplifiés et c’est assez naturellement que j’ai mis en vente ou donné les vêtements que je ne porte plus tout en veillant à recycler ceux qui peuvent l’être. Les plateformes de seconde main telles que Vinted, leboncoin ou Facebook marketplace sont devenues des réflexes pour vendre et acheter des articles tout en procurant une forme de satisfaction de redonner une deuxième vie aux objets.

J’ai aussi déclaré la guerre définitive aux emballages superflus dans mes achats du quotidien ! J’ai décidé de fabriquer moi-même mes produits d’entretien ou d’hygiène. Le vrac, le recyclable sont devenus la norme, le jetable à bannir !

Pour mes investissements plus conséquents, je privilégie la qualité en préparant mes achats et en sélectionnant des articles à la fois durables et responsables.

Less is more… moins mais mieux… moins pour plus d’inventivité… moins pour réinventer ce que je possède déjà. N’est-ce pas ce que l’on vit aujourd’hui en cette période de confinement ?

Je m’appuie sur mon expérience personnelle parce que je sais qu’elle n’est pas isolée. Pour des motifs économiques, écologiques, éthiques… beaucoup de Français commencent à entamer des virages dans leur manière de consommer.

Pour preuve, 4 Français sur 10 font le choix de la seconde main dans leurs achats vestimentaires selon une étude menée en 2019 par l’Institut Français de la Mode. Les ventes de vélo continuent de progresser chaque année, boostées par les vélos à assistance électrique qui ringardisent les deux-roues motorisés. Du côté du vrac, il n’y a qu’à regarder l’essor des nouveaux magasins de centre-ville et les linéaires de la grande distribution pour comprendre que la tendance n’est pas anecdotique.

Et maintenant, qu’allons-nous faire de tout ce temps, comme dirait la chanson… Le coronavirus nous confine, pour les plus chanceux d’entre nous, et nous oblige à nous recentrer sur « les achats de 1ère nécessité ». Le e-commerce, lorsqu’il n’a pas baissé le rideau, se concentre en effet désormais sur les produits essentiels au bon fonctionnement de notre société confinée. Fini le shopping et les achats d’impulsion en ligne…

Comment réagissent les Français ?

Observons les réseaux sociaux ou les médias pour comprendre qu’ils font avec… avec ce qu’ils ont déjà et qu’ils ont oublié, en réinventant le quotidien plus simplement, sans superflu et avec une pointe de créativité. Un nouveau réflexe, une philosophie, qui, si le confinement prend de l’ampleur, pourraient aussi se développer.

Alors, quid de la fin du confinement? Boulimie de consommation ou nouveau régime non alimentaire ? Chasser le naturel d’une société de consommation, il revient au galop… Chacun souhaite évidemment que l’économie reprenne rapidement des couleurs. Mais chacun aura aussi expérimenté le confinement en se disant que ce modèle de consommation imposé, moins frénétique, plus responsable, est aussi, peut être, plus épanouissant.

Le Covid-19 est concomitant à une prise de conscience grandissante du côté des consommateurs qui, pour certains d’entre eux, sont déjà devenus des consom’acteurs. Profitons de cette période de jeûne de la consommation pour nous interroger sur nos réels besoins, sur l’empreinte écologique de nos choix quotidiens et sur le monde que nous voulons transmettre aux générations futures.

Nous avons les cartes en main, à nous de les distribuer…

L’engagement : nouvelle tendance des marques à l’ère du digital

GAFA, smartphone, big data… le digital a envahi le quotidien du consommateur qui recherche, achète, échange, commente, recommande, publie… sur la toile. La vie des marques s’en trouve par ricochet chamboulée ; elles doivent trouver la capacité d’émerger dans ce monde digital bruyant où la bataille de l’attention du consommateur fait rage.

Quelles sont les méthodes qu’elles adoptent ? Comment intégrer ces nouveaux outils digitaux dans leur stratégie marketing? Quels bénéfices en tirent-elles ?

Car le paysage de la communication s’est plus que métamorphosé en à peine 15 ans. La naissance de Facebook en 2004 puis du smartphone en 2007 ont été les déclencheurs de cette nouvelle donne. Nous sommes ainsi passés de l’ère du papier glacé et de l’affichage abris bus en mode monologue, à l’interactivité la plus totale. Le consommateur, comme les marques, est devenu un média, à un point tel que la totalité ou presque de ce qui se dit aujourd’hui d’une marque n’émane pas de celle-ci.

Les enjeux digitaux actuels sont donc de maîtriser et d’utiliser ces nouveaux outils de manière efficiente pour prendre la parole et engager ses consommateurs. Un consommateur engagé qui prend position en faveur d’une marque ou d’une enseigne est en effet moins sensible au prix, plus fidèle et plus propice à émettre des recommandations positives.

Les marques qui ont compris ce changement de paradigme sont celles qui connaissent un bel essor. Elles ont misé sur les réseaux sociaux pour construire et faire vivre leur communauté autour de leurs valeurs. En adoptant une posture conversationnelle, elles favorisent l’engagement de leurs consommateurs qui développent un sentiment d’appartenance. Elles alimentent ainsi leur dynamique commerciale dans tous les réseaux sur lesquels elles sont présentes, sur le Web comme dans leurs canaux traditionnels de distribution.

Pour mieux comprendre ces nouvelles tendances marketing, focus sur des marques arts de la table qui ont fait le choix de l’engagement consommateur.

 « Nos clients sont nos ambassadeurs », tel est le credo de la marque Cristel qui a logiquement intégré les réseaux sociaux comme un « axe principal de gain de notoriété auprès du grand public » selon Antoine Devanne, Chef de projet Marketing. Cristel a ainsi choisi une couverture optimale des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, LinkedIn, Twitter, Pinterest,) en adaptant son discours à chaque media. Le savoir faire de l’homme, si cher au rayonnement de la marque, y est mis en avant par la diffusion de portraits des employés. Outre sa présence digitale, Cristel a également à cœur de développer son empreinte sociétale et environnementale. Entreprise du patrimoine vivant, origine France garantie, autant de labels identitaires qui viennent s’ajouter à sa démarche écologique traduite à la fois dans le choix de l’énergie et dans le recyclage des matières du circuit de fabrication. L’engagement de la marque fait partie de son ADN : « Nous sommes des passionnés de cuisine, nous nous adressons à nos clients qui partagent la même passion » selon Julien Jean, directeur des Ventes.

Autre fleuron du made in France, la marque Luminarc entretient elle-aussi une conversation permanente avec ses consommateurs. Sa page Facebook affiche un nombre record d’abonnés (449 000) et pour cause, les recettes diffusées y sont nombreuses et adaptées à de nouvelles tendances de consommation (0 plastique, vegan, batch cooking…). Les réseaux sociaux font non seulement partie des plans de communication 360 de la marque mais sont également utilisés pour lancer des études consommateurs. Le projet de verres à pied personnalisables Lumikit a ainsi été testé à son lancement par un panel de 100 consommatrices issues de la communauté de fans Facebook. Et ce n’est qu’un début, Gwenaëlle L’Hénoret, Senior Vice President Group Marketing Arc, ambitionne de déployer d’autres solutions digitales dans les mois à venir.

Pour promouvoir ses systèmes de cuisson intelligents (Cookeo, Companion), la marque Moulinex a quant à elle mis sur pied en 2018 une opération d’envergure baptisée le Tour de France Moulinex & Co. Le principe : 7 villes étapes (Amiens, Rennes, Versailles, Dijon, La Rochelle, Toulouse et Nice) pour réunir physiquement un échantillon de consommateurs autour de recettes elles-mêmes choisies par des consommateurs. Le consommateur, via une plateforme en ligne dédiée, est impliqué dans toutes les étapes du Tour et devient ainsi acteur de l’histoire de la marque.

Ces nouvelles initiatives marketing sont aussi nombreuses qu’originales. Elles illustrent le puits de créativité que peuvent exploiter les marques pour s’inscrire dans la vie du consommateur et co-construire avec lui. Une nécessité pour ne pas sombrer dans le virtuel.

Qu’est-ce que l’engagement ?

Dans sa recherche intitulée « L’engagement envers la marque » Christophe Terrasse propose une définition marketing de l’engagement du consommateur : « une attitude, qui s’observe pour une marque donnée à l’intérieur d’une catégorie de produits donnée. L’engagement témoigne de la volonté du consommateur de poursuivre la relation avec la marque, même s’il doit pour cela consentir certains sacrifices ». Deux types d’engagement sont généralement pratiqués par les marques : dans le sens classique du terme, il s’agit souvent de la mise en place d’une démarche sociale, sociétale (par exemple environnementale) alors qu’en termes de marketing digital, il s’agit d’une stratégie conversationnelle. L’alignement de ces 2 formes d’engagement représente l’engagement ultime !

Article disponible dans la revue trimestrielle Offrir International août 2019

 

Le « hosping », l’équation gagnante du commerce physique, entre hospitalité & shopping

Inventé par le cabinet d’architecture et de design Saguez & Partners, le concept du « hosping » qui est « une rencontre fructueuse de l’hospitality et du shopping » est une véritable bouffée d’oxygène pour les magasins. Créer l’expérience, retrouver la relation au-delà de la transaction, tel est l’enjeu actuel du commerce physique.

Imaginez… Vous avez décidé de vous offrir l’enceinte Bluetooth de vos rêves, celle qui vous accompagnera partout pour vous délivrer une qualité de son exceptionnelle à un niveau de prix tout aussi exceptionnel ! Après de longues heures de recherches sur Internet, vous vous rendez en magasin, pour obtenir le détail, la mise en situation, l’ambiance… qui feront la différence et vous permettront d’opérer le meilleur choix. Arrivé sur le lieu de vente, c’est la déception… Personne n’est présent pour vous accueillir, encore moins pour vous renseigner, l’information, il faut arpenter le magasin pour aller la chercher… sauf que, vous constatez rapidement que vous en savez plus que le vendeur !

Attention, information, sens de la relation… les valeurs fondamentales du commerce ont parfois perdu de leur lustre d’antan dans la course à la rentabilité des m² de la grande distribution.

Et pourtant, à l’heure du e-commerce, ces valeurs essentielles méritent d’être revisitées car le temps où le magasin était uniquement un lieu de produits à vendre est révolu. Le lieu de vente doit être pour le consommateur le théâtre d’une expérience pour qu’il ait envie de venir, de revenir et d’acheter. C’est là où la rencontre de l’hospitalité et du shopping prend tout son sens, afin de transformer une visite anonyme en expérience personnalisée, favorisant à la fois la transformation en acte d’achat et la recommandation.

La révolution digitale a bouleversé notre manière de consommer.

Aujourd’hui, plus qu’hier, le consommateur a souvent toutes les cartes en main lorsqu’il rentre dans un magasin. Son parcours d’achat, moins linéaire que dans le passé, comporte très souvent un ou plusieurs passages par la case Internet qui le transforment graduellement en expert produit.

Autre corollaire du digital, nous consommons moins pour consommer mieux au regard des enjeux qui nous concernent, qu’ils soient écologiques, économiques, éthiques… Le magasin doit donc se positionner face à ces nouveaux modèles de consommation s’il veut tirer son épingle du jeu.

 

Dans ce contexte mouvant, il est intéressant de considérer les postures adoptées par les enseignes. Quelle est la place allouée à la relation avec le consommateur? Comment le « hosping » s’illustre et redonne du sens au commerce physique ?

Chez Franprix, enseigne alimentaire de proximité, les réflexions vont bon train. Après Mandarine il y a 2 ans, c’est maintenant au tour du nouveau concept Darwin d’être déployé au sein des 860 points de vente du réseau. Darwin fait la part belle aux nouvelles tendances de consommation (bio, vrac…) et s’attarde sur les petites attentions du quotidien qui rendent la visite plus agréable et fonctionnelle. Le lieu de vente devient lieu de vie avec un espace de restauration au cœur du magasin et une multitude de facilités : fontaine à eau, chargeurs de téléphone, pompe à vélo… Un changement de concept doublé d’un changement de culture : accueil et savoir être en magasin font en effet partie intégrante du programme de formation du personnel.

Dans l’univers de l’équipement de la maison, l’enseigne Zodio place l’expérience consommateur au premier plan avec des linéaires pédagogiques, des conseils de vendeurs experts de leurs catégories produits et des ateliers créatifs apprenants.

Les magasins indépendants font également preuve d’inventivité pour créer du lien avec leurs clients. Prenons l’exemple des « nouveaux libraires » qui sont une belle illustration du hosping. Touchés précocement par l’avènement du géant Amazon, ceux qui ont su raconter aux lecteurs une histoire en incarnant le livre par des conseils, des ateliers, des rencontres ou des cafés sont ceux qui ont semé les graines de leur futur.

Oui, un nouveau souffle vient animer nos commerces, les recentrant sur leurs valeurs relationnelles originales. Un nouveau souffle dont seule la constance cependant pourra révéler les bénéfices. Effet de mode ou tendance de fond, le « hosping » mérite en tout cas l’attention du consommateur qui ne doit pas manquer de profiter de ce regain d’intérêt !

Faire du fablab sa propre fabrique 

Septembre 2018

C’est la Rentrée ! Le moment de reconnecter avec son quotidien tout en bénéficiant du recul acquis pendant la pause estivale. Le moment également de prendre « les bonnes résolutions » d’usage. Après un été disruptif dans un nouvel éco-système, j’aborde le mois de septembre stimulée et riche d’idées, de projets, d’envies, d’inspirations… Et si le fablab avait été révélateur ? A l’aune des histoires des makers rencontrés cet été, il semble que pousser les portes d’un fablab n’est jamais anodin.

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FAB 14 : la France, terre d’accueil de la créativité (2)

Juillet 2018

L’écosystème des fablabs de France est en ébullition. En coulisse se prépare en effet le rassemblement mondial des fablabs ou FAB14 car 14ème édition de ce type. La Fab Foundation, émanation du célèbre Massachussetts Institute of Technology (MIT), est le grand ordonnateur de l’évènement. Véritable chef d’orchestre du réseau des fablabs du monde entier, la Fab Foundation veille ainsi sur 1200 fablabs et parie sur un développement exponentiel dans les années à venir.

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Mon été au pays des makers : découverte en terre inconnue

Juin 2018

J’écris une nouvelle page de ma vie professionnelle et personnelle.Makers, makerspaces, fablabs, autant de nouveaux mots qui deviennent mon vocabulaire quotidien. Et pour cause, je viens d’embarquer dans l’écosystème des fablabs!

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